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Le Conseil a procédé à un échange de vues sur l’Union de l’énergie et a examiné en particulier des questions telles que la sécurité énergétique, l’achèvement du marché intérieur de l’énergie, l’efficacité énergétique et la décarbonisation de l’économie ainsi que la compétitivité.
Les principaux éléments de ce débat seront transmis au président du Conseil européen en tant que contribution au Conseil européen de mars.
Mme Dana Reizniece-Ozola, ministre lettone de l’économie, a déclaré à ce propos: "Nous avons besoin d'une mise à jour globale et approfondie de nos politiques pour relever les défis auxquels l'UE est confrontée dans le domaine de la sécurité énergétique et de la compétitivité et sur la voie d'une économie à faible intensité de carbone sur laquelle elle s'est engagée. Les inquiétudes des citoyens de l’UE en ce qui concerne la sécurité énergétique dans une période géopolitique difficile, l’emploi, la mobilité durable ou leurs factures énergétiques doivent être au cœur de cette réponse politique."
Le Conseil a également tenu un débat d'orientation sur les évolutions et les priorités des infrastructures énergétiques afin de parvenir à un marché intérieur européen de l'énergie pleinement opérationnel et interconnecté.
Les ministres ont examiné en particulier la coopération régionale, le financement des infrastructures énergétiques, et des mesures visant à mettre un terme à l’isolement énergétique afin d’atteindre l’objectif de 10 % d’interconnexion électrique d’ici 2020.
Les résultats des discussions constitueront la contribution du Conseil "Énergie" au rapport de synthèse de la présidence sur la stratégie Europe 2020.
Mme Dana Reizniece-Ozola, ministre lettone de l’économie, a déclaré à ce propos: "Il est urgent de parvenir à un marché intérieur européen de l'énergie pleinement opérationnel et interconnecté afin d'assurer la continuité de l'approvisionnement énergétique dans toute l'Europe. Le renforcement de la coopération régionale peut contribuer substantiellement à mettre fin à l’isolement et à réaliser l’objectif de 10 % d’interconnexion électrique d’ici 2020".
En outre, le Conseil a adopté sans débat un règlement concernant la surveillance, la déclaration et la vérification des émissions de dioxyde de carbone du secteur du transport maritime.
