Au cours de la réunion multilatérale, des fonctionnaires de haut niveau du monde entier ont discuté de la prochaine Conférence sur le changement climatique qui aura lieu à Paris. Lors de la conférence, il est prévu d’aboutir à un nouvel accord universel et juridiquement contraignant sur le changement climatique mondial pour l’après 2020.
Lors de son allocution, le ministre a souligné : « Un nombre croissant de pays exprime leur ferme engagement à mettre en œuvre des mesures de réduction des émissions. Ceci permet de porter un regard optimiste sur la prochaine Conférence de Paris sur les changements climatiques. Dans le même temps, des préoccupations subsistent que les mesures envisagées visant à réduire les émissions ne suffiront pas pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement planétaire à moins de 2° C. Par conséquent, il est essentiel que tous les pays concluent le nouvel accord ».
Au cours de la session, des discussions intenses entre les États membres de l’ONU ont eu lieu concernant les nouveaux éléments de l’accord et leur équilibre approprié, ainsi que des discussions sur la façon permettant d’encourager le secteur non gouvernemental et les partenaires sociaux à s’engager et de mettre en œuvre des activités de lutte contre le changement climatique.
Le ministre a souligné qu’un cadre clair de la politique climatique pour l’après 2020 devrait être présenté à la Conférence de Paris sur les changements climatiques, adressant ainsi un message explicite aux entreprises, à la société et aux autres parties intéressées.
« Il convient de reconnaître que les gouvernements seuls, et sans l’aide du secteur privé, ne seront pas en mesure de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour apporter une contribution globale et substantielle dans la lutte contre le changement climatique. Pour atteindre l’objectif, il importe d’associer les initiatives du secteur non gouvernemental », a noté le ministre.