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La présidence lettone a placé le dialogue social et son rôle dans la promotion de marchés de l’emploi inclusifs parmi ses priorités. La discussion a ainsi été axée sur la façon dont le dialogue social peut contribuer à l’amélioration de la situation socio-économique dans les États membres de l’UE.
"Nous sommes conscients de l’ampleur des défis auxquels nous devons faire face dans la mise en œuvre pratique du dialogue social, que ce soit en Lettonie ou dans d’autres pays européens, et nous devons réfléchir aux initiatives et aux moyens permettant de les relever. L’un de ces défis est lié à la capacité des partenaires sociaux. Il faut entendre par leur l capacité à représenter leurs intérêts de manière professionnelle, forte et financièrement indépendante. Leur capacité à coopérer et à faire des compromis sur différentes questions socio-économiques est tout aussi importante », a souligné le ministre des affaires sociales.
Le succès du dialogue social est une condition indispensable à l’accroissement des possibilités d’emploi, au développement des compétences et à la réduction de la pauvreté.
Or, cela n'est possible que si le dialogue social est inclusif et s'il tient compte à la fois de la situation de groupes tels que les jeunes et les chômeursde longue durée et de l'évolution du marché du travail avec les avancées technologiques, le vieillissement de la population et d’autres facteurs.
La Lettonie tient à souligner que la capacité et la flexibilité des partenaires sociaux sont des facteurs déterminants pour le succès du dialogue social, compte tenu non seulement des évolutions du marché du travail, mais également de la situation socio-économique en général.
Au cours de la discussion, les représentants des États membres et des partenaires sociaux ont également donné leur point de vue sur le rôle du dialogue social dans la fixation des salaires.
Les participants à la réunion se sont accordés sur le fait que le dialogue social joue un rôle clé dans la mise en balance des intérêts et des droits des employeurs et des employés. Cependant, pour pouvoir représenter véritablement et efficacement les intérêts des deux parties, il doit être suffisamment souple et capable d’évoluer en permanence.
M. Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne chargé de l’euro et du dialogue social, Mme Marianne Thyssen, commissaire européenne pour l’emploi, les affaires sociales, les compétences et la mobilité des travailleurs, M. Guy Ryder, directeur général de l’Organisation internationale du travail, Mme Marita Ulvskog, présidente faisant fonction de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement Européen, et de hauts représentants des organisations européennes de partenaires sociaux sont intervenus durant la réunion.
Vidéo de la réunion informelle des ministres de l’emploi et des affaires sociales (en anglais):
