Le nouveau code mondial antidopage, entré en vigueur le 1er janvier dernier, marque une nouvelle étape dans la lutte contre le dopage. Lors de la réunion de Riga, il a été constaté que la législation, les règles et les règlements nationaux de certains États membres de l'UE n'étaient pas alignés sur la version révisée du code.
Le dopage est un problème grave qui, compte tenu des progrès rapides de la médecine, nécessite constamment de nouvelles approches en matière de recherche, de contrôle et de mesures éducatives préventives. Les participants à la réunion ont souligné la nécessité de renforcer l'échange d'informations et la coopération, le dopage étant un fléau qu'aucun pays ne peut combattre seul.
Dans le passé, les efforts de lutte contre le dopage ont été concentrés sur les sports d'élite et de compétition. Cependant, l'abus de substances dans le sport de loisir suscite une inquiétude croissante. Lors d'un débat dynamique, les États membres se sont déclarés prêts à lutter contre le dopage dans le sport de loisir et ont souligné la nécessité de s'intéresser davantage à ce problème, notamment en ce qui concerne les fournisseurs de produits dopants.
Lors de la réunion, il a également été discuté du développement du sport de masse, et notamment du sport de rue, qui a été présenté par Māris Šlēziņš, président de la Fédération mondiale de la musculation urbaine et de la callisthénie (World Street Workout and Calisthenics Federation) et de l'Association sportive lettone de la musculation urbaine (Latvijas Ielu vingrošanas sporta biedrība). Compte tenu de l'importance du sport dans le développement de la personnalité et de compétences favorisant l'employabilité, les États membres ont souligné que les sports de rue peuvent permettre de toucher un public peu susceptible de s'intéresser aux sports traditionnels.