Au sujet des «navires fantômes» Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica a indiqué « qu’il fallait de prendre des mesures contre les réseaux criminels qui exploitent les migrants, les exposant à des dangereuses traversées de la Méditerranée. » Elle a également noté que les événements récents ont clairement démontré la nécessité d’intensifier les mesures conjointes. À cet égard, Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica a informé le Parlement européen sur l’ardeur du Conseil de l'UE à considérer comme des questions de priorité les propositions de la Commission pour des mesures de prévention du trafic d'êtres humains.
Lors de la discussion sur le nombre de femmes dans les conseils d'administration, la secrétaire parlementaire a souligné « qu’il n'y a aucune raison qu'au vingt et unième siècle les affaires, les banques et l'économie en général soient gérés principalement par les hommes. » Mme Kalniņa-Lukaševica a également ajouté que la procédure de sélection des membres du conseil d'administration devrait être équitable, fondée sur le mérite et transparente. En s’exprimant au nom du Conseil de l'UE, Mme Kalniņa-Lukaševica a confirmé au Parlement que le travail sur la directive sera poursuivi.
« Notre devoir est de garantir aux citoyens un véritable espace de justice, de liberté et de sécurité, en assurant la prévention de la criminalité grave, ainsi que le crime organisé et la corruption, » a souligné le secrétaire parlementaire au Ministère des affaires étrangères, en communiquant l’information au Parlement européen sur la participation régulière du Conseil de l'UE à des initiatives visant au crime organisé et la corruption, considérés comme les plus grandes priorités politiques. Elle a également déclaré qu’une stratégie de sécurité intérieure renouvelée devrait être en mesure d'identifier les menaces principales et les défis des années à venir.
En réponse à la question de l’eurodéputé au sujet de la surveillance des avocats, Mme Kalniņa-Lukaševica elle a indiqué que la présidence n’est pas en mesure de commenter les éventuelles actions menées par les autorités de sécurité. La secrétaire parlementaire au Ministère des affaires étrangères a souligné qu'en vertu du Traité de Lisbonne les questions de sécurité intérieure restent de la responsabilité des États membres.