« Il ne fait aucun doute que sans la mise en œuvre de réformes structurelles bien conçues dans chacun des États membres, l’Union européenne dans son ensemble ne pourra pas retrouver une croissance durable. Ces réformes doivent être mises en œuvre sans attendre », a constaté le ministre des finances et le président actuel de l’ECOFIN, Jānis Reirs.
Les réformes structurelles les plus importantes doivent porter sur le marché du travail et l’environnement des entreprises, le but étant d’assurer une stabilité à long terme et un environnement propice aux investissements.
Il est très important que les citoyens et les partenaires sociaux soutiennent la mise en œuvre de ces réformes. Celles-ci devraient faire l'objet d'une analyse approfondie et s'appuyer sur des données concrètes et l'expérience passée.
Jusqu’à présent, les réformes ont été soit mises en œuvre trop tardivement, soit reportées. Compte tenu de la crise, il importe de garantir que ces réformes soient mises en œuvre en temps opportun, ce qui n'est pas chose aisée.
L’un des problèmes les plus urgents auxquels l’économie de l’UE est confrontée est l'insuffisance de l’investissement. Hier, le premier trilogue sur le Fonds européen pour les investissements stratégiques a été un succès. Le Conseil de l’UE et le Parlement européen ont approuvé une déclaration commune et se sont engagés à adopter le règlement dans le délai fixé par le Conseil européen. Toutefois, le seul financement n'étant pas suffisant, les ministres sont convenus que la première étape est d’éliminer tous les obstacles aux investissements.
« Les citoyens européens attendent de nouveaux emplois et un redressement économique », a souligné M. Reirs.
La deuxième session de la réunion informelle du Conseil ECOFIN aura lieu samedi 25 avril. Les ministres discuteront des problèmes actuels liés à la création d’une union des marchés de capitaux et à la lutte contre l’évasion fiscale, qui ont une incidence sur les recettes budgétaires des États membres de l’UE.